JOEL FAVREAU
NEUF un concert exceptionnel de Joel Favreau (qui a été le guitariste de Georges Brassens), entouré des jeunes musiciens avec qui il a enregistré les chansons de son nouvel album “ NEUF”. Une soirée de musique chaleureuse et colorée, sous le signe de l’humour féroce et tendre.
Joel Favreau – Neuf
On ne se lasse pas du soleil. On ne se lasse pas du droit regard de l’amour. On ne se lasse pas du sourire loyal du ciel bleu. On ne se lasse pas de Joel Favreau.
Après tout, la providence nous l’a donné pour ça – elle a bien fait le cœur pour aimer et l’oiseau pour voler, non ? Il sait les meilleurs mots, les meilleures notes, les meilleures caresses de la musique et de la voix sur la peau brûlée du monde. Ses chansons ont toujours eu une vertu consolatrice, comme s’il était chamane, frérot, copilote ou maman, un de ces métiers scellés par la confiance et par la plus patiente fidélité.
Oui, Joel Favreau fait du bien quand il chante. Ce n’est évidemment pas le grand bien claironnant des appels au monde entier, ni le bien tout excité des distributions gratuites de grands mots, mais le bien discret et doux des mélodies et des vers qui accompagnent longtemps. Quand on sort de son album, c’est comme si l’on reprenait la route avec l’intérieur tout reconstruit.
Il ne s’agit pourtant pas de l’application d’une formule magique et souveraine : il n’y a là qu’une poésie juste, des compositions limpides, l’amour de la musique et l’amour des gens – Joel Favreau vous dira que c’est la même chose.
Jadis – il y a un siècle ou il y a une semaine, on se perd toujours dans les calendriers de l’amitié –, ce beau jeune homme à cheveux blancs et aux yeux clairs fut la seconde guitare derrière le Bon Maître. À l’époque, il avait mis entre parenthèses sa carrière d’auteur-compositeur-interprète pour accompagner Georges Brassens et cela en disait long sur lui : il ne roulerait jamais du tambour pour annoncer qu’il avait songé trois chansons, il n’emboucherait jamais les trompettes de sa renommée pour signaler qu’il aller marcher un peu sur l’eau, il ne confondrait jamais la première personne du singulier et la touche cap-lock de sa guitare… Disons-le tout net : cet homme-là est aussi humble que doué, aussi généreux que fervent.
Il n’avait pas publié d’album de ses chansons depuis quelques lustres et, même si l’on ne regrettera jamais tout le temps qu’il a passé à chanter l’œuvre de Brassens, c’est forcément une fête qu’il soit revenu à lui. En onze chansons, il passe du minuscule au sidéral, de l’humilité de l’autoportrait à la compassion du portrait, des inquiétudes politiques aux certitudes du sentiment, des questions spirituelles aux réponses de l’amour.
Chansons neuves ou retour de La souris a peur du chat (classique post-soixante-huitard finalement immortel), ce bouquet d’onze œuvres douces est à la fois élan, consolation et partage. Des bossa nova d’ici, des blues universels, des splendeurs guitariennes, des printemps du cœur : Neuf est comme un cadeau qu’un ami nous glisse dans la poche alors que, tout autour, la meute beugle « bon anniversaire » en poussant une Merco dans le salon ; quand tout le monde est reparti, on a pour soi ce cadeau superbe, intime, amoureux, inspirant. Merci, Joel. Bertrand Dicale
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ARTHUR LE FORESTIER (Première partie)
Arthur Le Forestier a grandi entouré de guitares. C’est auprès de professeurs tels que Manu Galvin ou Michel Haumont qu’il fait ses premiers pas dans la musique. Dès l’age de 13 ans, il écrit sa première chanson. Quelque chose de l’ordre de l’évidence existe entre lui et sa guitare et c’est sur scène que cela s’exprime le mieux. Il y a du john Butler dans ses riffs et du Francis Cabrel dans ses mots. Après son EP sorti en 2014, il entame la tournée des Zéniths de France en première partie de Stars 80. On le retrouve également prêter ses talents sur les albums de Baptiste Hamon, Bruno Guglielmi, Maxime Le Forestier. Une guitare, une voix sont les deux uniques ingrédients de son discours. Et son discours est convainquant.
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Ouverture des portes à 19h30 ; début des concerts vers 20h