Camille Bertault se filme en chantant la partie de Coltrane sur Giant Steps et le buzz fait son œuvre. Rapidement, un premier album s’enclenche, En vie, qui sort au printemps 2016. Ensuite, François Zalacain, le patron du label américain Sunnyside, lui fait rencontrer Michael Leonhart et Dan Tepfer. Le premier, trompettiste et multi-instrumentiste, va produire son nouvel album, le second pianiste, l’accompagne sur scène et en studio. « Tous deux sont francophones et portent vraiment intérêt au texte », se réjouit Camille Bertault, qui ne veut pas d’un album où la voix n’est qu’un matériau. Elle aime que retentisse la langue et beaucoup de ses compagnons sur cet album ont eu des aventures dans les parages de la chanson – Stéphane Guillaume au saxophone, Daniel Mille à l’accordéon, Matthias Malher au trombone, Christophe « Disco » Minck ou Joe Sanders à la basse, Jeff Ballard à la batterie. Tous ensemble, ils ont fait mieux qu’un album qui ressemble au jazz, à la chanson ou à une fusion prédéfinie : Pas de géant est un album qui ressemble à Camille Bertault, à son encyclopédique culture du plaisir, à son goût des cascades, à sa sensibilité soyeuse, à son instinct de la voltige, à sa liberté inégociable. https://www.facebook.com/CamBertault/
«La nouvelle voix du jazz. Il y a un an et demi, effondrée après son échec à l’entrée du conservatoire, cette fille de pianiste s’est défoulée en enregistrant une reprise vocale d’un solo ultrarapide de John Coltrane qu’elle connaissait par cœur. Près d’un million de vues sur Facebook en quatre jours, un premier album puis un concert dans la salle new-yorkaise Jazz Standard. « Cette Française est destinée à être bien plus qu’un buzz sur Internet », s’est enthousiasmé le Vogue américain. Depuis lors, elle prépare un nouvel album qui « mélangera différentes influences, des morceaux de Ravel aux chansons de Serge Gainsbourg » et elle multiplie les réinterprétations, façon scat, des improvisations de grands jazzmans. Comme avant ? À ceci près que ses admirateurs s’appellent désormais Wayne Shorter et Roy Hargrove.» (Vanity Fair)
Single digital déjà disponible (Comment te dire adieu / Winter in Aspremont)
Nouvel Album “Pas de géant” (Okeh / Sony Music, sortie le 19 janvier 2018)
Ouverture des portes à 19h30, début des concerts vers 20h
Une soirée présentée par Media Nocte et le Café de la Danse