GRAHAM COXON

GRAHAM COXON – concert à 20h30 précises
Camden plutôt moche. Un jeudi matin. Graham Coxon se faufile hors du café pour allumer une cigarette et jette un œil sur ce coin de Londres que, faute de mieux, insiste-t-il, il considère comme le sien depuis une vingtaine d’années. “Je n’aime pas les endroits, concède-t-il en souriant d’une drôle de façon qui laisse entendre qu’il sait que ce qu’il vient de dire peut sonner un peu absurde. J’ai essayé le Kent un an, pendant qu’il y avait des travaux dans ma maison, mais je ne m’y sentais pas mieux, alors voilà.”

De retour dans le café, Graham se blottit près de sa tasse et passe une main dans ses cheveux ébouriffés. De nature, les guitaristes sont supposés être des poseurs. Si c’était son genre, il aurait de quoi poser bien plus que la plupart des autres. En vérité, l’embarras est plutôt son truc. De manière presque furtive, durant les années qui ont suivi son départ de Blur en 2002, il a enrichi une œuvre qui, en comptant “A+E” à paraître cette année, pèse déjà huit albums. Peu de guitaristes, toutes générations confondues, ont été autant encensés que Graham. Noel Gallagher a dit de lui qu’il était le guitariste le plus talentueux de sa génération, et Jonny Greenwood, de Radiohead, a déclaré qu’il aimait “tout ce qui permet d’entendre Graham jouer.” L’année dernière, Fender a même donné son nom à une guitare : la Fender Graham Coxon Telecaster, pour être précis. http://www.grahamcoxon.co.uk/

APES & HORSES
Récemment en première partie des mystérieux Wu Lyf, Apes & Horses bien que français avance masqué. L’élégance des sonorités de The National soutenues par une voix sentant bon la fouge de l’outre-manche, pour des morceaux à guitares planantes et cœurs mélancoliques. http://www.apesandhorses.com/

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