GOLD PANDA
Derrière Gold Panda se cache Derwin, jeune londonien bidouilleur, dj et producteur électro. Auteur de plusieurs EP (Before, Miyamae ou encore Quitter’s Raga), il a également réalisé plusieurs remixes, notamment pour Bloc Party ou HEALTH. Son premier album, Luckyshiner, sorti fin 2010, le confirme en tête de file de la scène électro. Sa musique, entre balades oniriques, mélodies mélancoliques, harmonies vocales, et influences asiatiques, lui vaut souvent d’être comparé à Four Tet. En 2013, Gold Panda sort son deuxième album, Half Of Where You Live, toujours chez Ghostly International. Son nouvel album, Good Luck And Do Your Best, est prévu pour mai 2016. Jaune est un artiste qui a choisi comme principal moyen d’expression le rythme : vidéaste, c’est au montage qu’il se réalise ; musicien, c’est la batterie qui l’a attiré quand, enfant, il a voulu percer le mystère de la relation entre la musique et le corps. Il est bien possible que vous l’ayez déjà vu derrière les futs de tel ou tel groupe (François & the Atlas Mountains, Petit Fantome, Melody’s Echo Chamber, Toy Fight etc ), projets qui l’ont beaucoup occupé. Occuper, c’est ce qu’il a fait à Wall Street, où il a créé la vidéo Everybody Here Is a Filmmaker (New Year’s Eve in Occupy Wall Street) (https://vimeo.com/34941206) : un témoignage du passage à l’an 2012, constitué de 2012 plans.
Première partie : JAUNE
Cette contrainte de montage illustre la logique atypique qui régit son travail : car il y a une logique, mais c’est une logique pétée, une logique à la Cortázar – ce n’est peut-être pas un hasard mais un clin d’œil du destin si Jaune occupe aujourd’hui l’ancien appartement de l’écrivain argentin – une logique d’enfant (« On dirait que… ») Ce sont d’ailleurs des enfants qui ont décrété qu’il s’appelait Jaune et non pas Jean. Désormais, sous ce pseudonyme coloré, il ne met plus ses talents de batteur au service des chansons des autres, mais au contraire écrit mélodies et textes au services de son rythme intérieur. Il écrit et chante indifféremment en anglais ou en français, et sa voix semble planer au-dessus de sa musique tout en lui donnant un cadre, à la manière du documentariste qui capte le réel sans forcément prendre conscience qu’il est en train de le réinventer. Si ce texte de ce présentation commence à s’enliser dans l’intellectualisant, la musique, elle, échappe à l’écueil du chiant, car le rythme reste au cœur de tout : lors de ses premières performances, Jaune avait d’ailleurs choisi d’être accompagné sur scène non par d’autres musiciens, mais par un danseur. En concert, il semble parfois être resté le batteur lunaire qui occupe le fond de la scène, derrière un groupe fantôme. Mais sur disque, le danseur, c’est toi, auditeur. C’est via La Souterraine que sortent aujourd’hui ces chansons envoutantes, où la bizarrerie le dispute à une mélancolie amène, mais réchauffée par un soleil, éclairée par une lumière, que faute de mieux on ne peut appeler que Jaune. Judah Warsky. https://soundcloud.com/jaunejaune
Tickets>>http://goo.gl/ItR2TI
Une soirée présentée par SUPER! & LE CAFE DE LA DANSE
Ouverture des portes 19h. Début des concerts vers 20h.