J. BERNARDT
J. Bernardt est le nom de plume de Jinte Deprez, chanteur-compositeur et multi-instrumentalistes dont la carrière a, jusqu’à présent, été largement centrée sur le groupe belge que l’on ne présente plus, Balthazar. Bien souvent lorsqu’un artiste s’échappe en solo, il a tendance à tomber dans une routine en ce qui concerne l’écriture – une habitude dont Deprez ne nie pas avoir eu à se défaire. « J’ai beaucoup d’automatismes quand je compose, si bien qu’au départ je continuais à produire en solo une musique très proche de celle de Balthazar » explique-t- il. Mais après avoir un peu expérimenté avec un Korg PolySix, le projet a commencé à prendre forme, sortant de sa zone de confort. « En travaillant seul, j’ai appris qu’il était plus facile de composer de la musique que de véritablement terminer un morceau », dit-il en rigolant. « Et c’est sans doute la partie la plus intéressante de l’expérience – et celle dont j’avais le plus besoin – car lorsque vous vous engagez sur cette route, vous vous découvrez vous-même ». Sur ce chemin de l’auto-découverte, Deprez a commencé à explorer de nombreux genres musicaux qui l’ont toujours passionné, mais qu’il n’avait pas pu exprimer au sein de Balthazar. « J’aime toujours autant ce son inspiré des 60s que nous avons créé avec le groupe – mais pour ce projet, j’ai commencé à réfléchir à ce que j’aurais joué dans une grosse soirée ». C’est peut-être la raison pour laquelle Running Days déborde de références R&N, soul et hip hop ; qu’il fait echo au son 90’s de l’époque D’Angelo et à la voix d’How To Dress Well, sur des beats inspirés de Child of Love et d’une mélodie simple comme celles de Gorillaz. Que cela soit dans les refrains ensoleilles de ‘The Direction’, des cuivres jazzy et mélodieux de ‘Wicked Streets’ et ‘Motel’ ou les délicieuses lenteurs de ‘Calm Down’, coupées de synthés et de pause.
Première partie : PI JA MA *
Une voix pleine, profonde, limpide. Une présence lumineuse. Ses inspirations ? Patti Smith, The Velvet Underground, Beach House, Broadcast, Cat Power. Son premier EP, Radio Girl, revendique ses influences pop 60’s, dont le single du même nom est une sucrerie pop malicieuse et faussement innocente.
* en remplacement de JAMIE ISAAC : On se faisait une joie d’accueillir Jamie Isaac mais, pour des raisons indépendantes de notre volonté, l’artiste est contraint d’annuler sa prestation du 20 avril. Les personnes souhaitant se faire rembourser peuvent en faire la demande auprès de leur point de vente.
Une soirée présentée par le Café de la Danse dans le cadre du Festival Clap Your Hands.
Ouverture des portes à 19h30. Début des concerts à 20h.