JACCO GARDNER
Dire de Jacco Gardner qu’il est un rêveur n’est peut-être pas si farfelu qu’il voudrait vous le faire croire. Si sa définition pourrait laisser croire à une peur du sommeil, Hypnophobia, le tout nouvel album du prince de la pop baroque et producteur multi-instrumentiste hollandais Jacco Gardner, est plutôt sur le point de lancer un sort psychédélique et majestueux qui va hypnotiser ses auditeurs pour les transporter dans un monde où les rêves et la réalité se rencontrent.
«Le titre Hypnophobia m’est venu alors que je m’endormais et qu’une partie de mon cerveau ne s’était pas encore éteinte, explique Gardner. J’ai souvent du mal à me défaire de la réalité, même si je préfère le monde de mes rêves… Hypnophobia vient d’un endroit où les peurs, les ténèbres et la créativité se rencontrent, comme un rêve lucide un rien effrayant. La peur de perdre le contrôle en est largement responsable.»
S’il y a une chose que Hypnophonia n’a pas perdue, c’est le contrôle. Depuis qu’il a révélé son Cabinet of Curiosities en 2013 (sorti sur le label Trouble In Mind), les précurseurs et les fans ont eu l’occasion de plonger plus en profondeur dans le royaume fantastique de contes de fées de Jacco Gardner. Entre les kilomètres avalés à travers le monde, en tant que membre de The Skywalkers, comme clavier des californiens de Allah Las, ou les jams en studio avec l’auteur Frank Maston, Gardner a aiguisé et rafraichi un son vénéneux avec une précision méticuleuse ; «tourner à travers le monde m’a totalement transformé, dit-il. J’ai vu des lieux que je n’avais jamais vu avant ou dont j’ignorais même parfois jusqu’à l’existence. Je pense qu’une partie du caractère aventureux de Hypnophobia vient de ces expériences incroyables.»
Premières parties : MICHAEL RAULT, EERIE WANDA
Une soirée présentée par Nous Productions.
Ouverture des portes à 19h00. Début des concerts à 19h30.