KAYHAN KALHOR & ERDAL ERZINCAN + FORABANDIT

FORABANDIT

 Sam Karpienia, chanteur et joueur de mandole, co-fondateur du fameux groupe Dupain, s’inscrit, à partir d’une approche contemporaine, dans la tradition lyrique de la poésie courtoise des troubadours occitans. Ulaş Özdemir, chanteur et joueur de bağlama, perpétue le chant des aşiks anatoliens, ces troubadours soufis itinérants de l’est de la Turquie. Les rythmes persans des percussions de Bijan Chemirani viennent croiser avec finesse le chant de ces nouveaux poètes. La voix éraillée et profonde de Sam Karpienia, et, celle douce et intime, d’Ulaş Özdemir révèlent une poésie vivante, chronique descriptive, critique et engagée.

KAYHAN KALHOR & ERDAL ERZINCAN

Cordes pincées, archet glissant avec lenteur : quand Kayhan Kalhor joue de son instrument, le kamantché, une vièle à quatre cordes, on croirait entendre des pleurs, le vent ou la pluie. Pas étonnant que ses derniers albums se nomment The Rain ou The Wind. Né à Téhéran en 1963, Kayhan Kalhor a démarre l’étude de la musique à l’âge de sept ans avant d’intégrer, six ans plus tard, l’orchestre de la Radio-télévision iranienne. De ses voyages à Rome et Ottawa, où il étudie la musique occidentale, Kayhan Kalhor a gardé le goût du métissage et de la rencontre. Il multiplie les collaborations avec le Kronos Quartet californien, le violoncelliste sino-américain Yo Yo Ma ou le sitariste indien Shujaat Husain Khan. Avec le Turc Erdal Erzincan, considéré comme le plus grand joueur de baglama, un luth à manche long ou court dérivé du saz, Kayhan Kalhor se tourne aujourd’hui vers Istanbul pour une rencontre inédite entre musique perse et musique turque.

Une soirée présentée par MOLPE MUSIC