VERNISSAGE LE 27 JANVIER À 20H30 – ENTRÉE LIBRE
Le Café de la Danse 5, passage Louis Philippe 75011 Paris
PHILIPPE LEVY
EXPOSITION PHOTOGRAPHIQUE
du 27 JANVIER au 1er AVRIL 2014
« Il n’y a pas de photos prises ou volées. Il n’y a que des photos données », assène-t-il en guise de préambule. Modeste, Philippe Lévy ? Oui. Comme bien souvent, pourraient préciser ceux qui ont l’habitude de le côtoyer. Avant d’ajouter que l’homme aime surtout offrir et partager. Sa sensibilité, sa vision, ses (saines) obsessions liées en particulier à deux de ses passions. C’est d’ailleurs en conjuguant ces dernières qu’il a suivi un chemin aux allures de destin. Adolescent, alors que les années 70 s’effacent, il s’éprend de photo et de musique. Il s’initie à la technique de l’une en découvrant les trésors de l’autre, vit au rythme désaxé d’un post-punk qui se marie si bien avec les ambiances des chambres noires. Il shoote ses premiers concerts, puis au gré des rencontres et des envies, participe à des fanzines avant d’imaginer le sien au mitan des eighties, Les Instants Sont Étranges. C’est vrai : ce beau titre pourrait résumer à la perfection la centaine de photographies ici compilées, où se mélangent époques, genres, circonstances dans un ballet immobile élégamment chorégraphié. Que ce soit en studio ou en backstage, à la terrasse d’un café ou dans une chambre d’hôtel, en quelques secondes ou le temps d’un après-midi, Philippe reste sûr de son fait : « Il n’existe pas de bonnes idées, juste un beau moment, une expression, un regard… » On écoute et l’on acquiesce. D’autant que de regards — rieurs, inquiets, perdus, cachés, charmeurs, fiers… —, il en est beaucoup question dans ces images qui gomment tant d’a priori et de… clichés courant encore au sujet de certains de ces musiciens. (Christophe Basterra)